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 Quand on parle du loup || PV Newton

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Paige Jefferson
Paige Jefferson
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MessageSujet: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyDim 3 Déc - 19:30

Paige Jefferson && Newton Williams
I found love where it wasn't supposed to be
Paige ne savait pas quoi faire en ce dimanche et pourtant normalement elle savait quoi faire normalement mais bon... Elle n'arrêtait pas d'arrêter à ce beau jour à la piscine il y a quelques mois où elle avait recroisé Newton et où ils s'étaient souris. Depuis, c'était des effleurages et des sourires par-ci et par-là. La jeune fille n'arrêtait pas de se dire qu'elle détestait le jeune homme et pourtant... cela faisait partie des choses bizarres qui arrivaient dans sa vie sans qu'elle ne puisse rien faire pour l'en empêcher.

"Quoi faire..."

Parce que bien sûr c'était comme toujours la question principale en ce jour, comme tous les autres jours et c'était ce qui énervait la belle le plus. Elle pouvait se relire la série du Labyrinthe par exemple mais elle détestait le fait que Thomas et Teresa n'aient pas terminé ensemble et que cette dernière soit morte. Si seulement Teresa avait pu dire à Thomas qu'elle les avait trahi pour leur bien, peut-être que Teresa ne serait pas morte et qu'elle aurait terminé avec Tom. En plus Newt ressemblait parfaitement à l'image qu'elle se faisait du beau Thomas donc Paige le détestait encore plus.

"Mais merde, il ne peut pas arrêter de s'incruster dans mes pensées l'autre ?"

Parce que oui 'l'autre' signifiait 'Newton' dans son langage et elle remerciait le monde entier que sa mère ne s'incruste pas de trop dans sa vie amoureuse, sinon elle lui aurait demandé pourquoi elle n'arrêtait pas d'avoir le nom de son pire ennemi en bouche. Elle n'était pas amoureuse de lui mais elle voulait enterrer la hache de guerre et ne faire que se sourire et s'effleurer n'allait pas changer les choses. Il fallait qu'ils se parlent sauf que Paige devenait muette dès que leurs regards se croisaient et elle aimerait bien savoir pourquoi.

"Bah voilà la piscine !"

Ce n'était pas que la belle brune voulait le revoir mais repenser à leur première rencontre, ou plutôt à des rencontres, lui faisait penser qu'elle pourrait y aller. Mais comme toujours il y avait un problème et c'était qu'elle n'avait pas envie de se mettre en maillot de bain en ce froid de décembre. Elle se fichait totalement du fait qu'elle serait dans un lieu chauffé, elle pensait simplement au fait que les première secondes où elle entrerait dans la piscine, elle aurait froid. Non, elle n'était pas compliquée mais juste chiante.

"Chérie ! Tu m'accompagnes pour les courses ? Tu pourras finir de réviser tes partiels en rentrant."


Et voilà, elle avait quelque chose à faire grâce à sa mamounette adorée. Ca lui faisait d'ailleurs penser qu'elle n'avait pas commencé à réviser ses partiels aujourd'hui. Elle n'avait rien fait du tout alors que c'était censé être son occupation principale ces jours-ci. D'ailleurs que faisait-il ? Il devait sûrement être en train de dessiner dans sa chambre avec sa soeur qui s'extasie complètement devant ses dessins. Bon d'accord.... Paige devait bien s'avouer que Newton dessinait très bien. Elle ne pouvait lui accorder que cela parce que sinon ça ferait genre la fille amoureuse de lui.

"J'arrive maman !"

Et c'est ainsi que Paige se retrouva quelques minutes plus tard dans la voiture avec sa mère en direction du centre commercial. Cela lui ferait du bien de voir toute cette nourriture si loin et en même temps à portée de main. C'est donc dans cet esprit que la belle et sa maman arrivaient au centre commercial.

"Je vais faire un tour. Tu m'appelles quand on rentre.... ou alors tu peux rentrer sans moi si tu veux. Je m'en fiche."

La jeune fille ne laissa pas à sa mère le temps de lui répondre qu'elle s'était déjà faufilée dans les rayons.... pour se heurter à quelqu'un. Heureusement personne ne tomba par terre.

"Pardon.... je ne regardais pas où j'allais..."

C'est alors qu'elle vit qu'elle s'était cognée contre Newton. Il fallait que ça soit lui et comme une débile elle se sentit lui sourire. Elle était vraiment bête. C'est ainsi qu'elle essaya de garder après un regard neutre. Ca faisait vraiment bizarre...

"Newt..."
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Newton Williams
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyDim 3 Déc - 22:59

Quand on parle du loup
Newt & Paige
Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.

 
Le nez dans les bouquins, il ressemblerait presque à un étudiant à potasser tous ces livres. Malheureusement pour les stéréotype, cela fait bien longtemps que Newton a lâché l’université au plus grand dam de ses parents qui rêvent de le voir suivre leur voie. Pourtant, Newt n’est jamais là où on l’attend. On ne l’attendait pas arrêter l’école, ni même vouloir se lancer dans une carrière d’écrivain, on ne l’attendait pas non plus dans un accident de voiture il y a un an déjà. Rien que d’y pensé, ça le fait frissonner. Les images reviennent en flash, les cris de Katherine, les tonneaux de la voiture, le fracas des vitres. Alors qu’il y pense, Newt est incapable de lire la ligne de son livre. Il bute dessus comme un gosse de 6 ans qui vient seulement d’apprendre à décortiquer des syllabes. Il secoue nerveusement sa tête alors qu’il entend quelqu’un toquer à sa porte. Dix secondes plus tard, c’est le visage souriant de sa sœur qu’il voit dans l’encolure. « Ça fait combien de temps que t’as rien mangé ptit génie ? » Pour être honnête, il n’en a pas la moindre idée. Ça lui arrive souvent, beaucoup trop souvent depuis l’accident d’oublier de s’alimenter, quand on lui parle d’un état dépressif, il nie en block. Il n’a juste pas le temps pour ça. Un haussement d’épaule comme toute réponse. Il sait que sa sœur n’est pas là ce soir et il comprend parfaitement où elle veut en venir. Newt coltine toi les courses si tu veux manger ce soir.

Il ira donc à pied, hors de question qu’il y aille en voiture pour acheter trois trucs bidon pour manger ce soir et faire plaisir à la famille. Une veste sur le dos et un bonnet fermement campé sur sa tête, il affronte le froid de l’hiver pour se rendre au supermarché. Il n’aime pas ça. Le monde qui grouille de partout, la lumière blanche qui ne font que rallonger ses cernes et son visage mal rasé. Il avance vite Newton, bien décidé à ne pas perdre une seconde de plus dans ce bain de foule. Il avance tellement rapidement, qu’il ne voit pas la jeune femme qu’il vient de percuter. Putain de maladresse. « Je suis désolé ! » qu’il balance en même temps que la jeune femme. Puis rapidement, en un coup d’œil, il arrive à la reconnaître. Paige. Cette gamine de son âge qu’il prend un malin plaisir à embêter depuis la maternelle. Cette haine commune qu’ils ont sans savoir réellement pourquoi elle avait commencé. Ce qu’il retient néanmoins, c’est là fois où il a manqué de perdre un œil par sa faute. Il s’était juré de ne jamais se montrer violent envers une fille et pourtant, ce jour-là il avait bien failli passer à l’acte. Il la regarde un peu gêné, un sourire en coin dont il a le secret. « Ça va ? Je t’avais pas vu ! » Il est plus grand, assez pour ne pas la voir quand il va vite. Depuis l’incident, ils ne s’étaient pas parlé. Ils n’avaient jamais su communiquer autrement que par des cris et des disputes jusqu’à l’une de ses séances de rééducation il y a quelques semaines où ils ont échangé un sourire. Sans doute le premier depuis une éternité. Il avait changé Newton, malgré lui, ce putain d’accident l’avait changé. Assez pour se sentir con en croisant Paige, assez pour presque oublier qu’elle avait manqué de lui faire perdre un œil. « Tu fais des courses hein… » vraiment très perspicace le gamin. Que pouvait-elle faire sinon dans un supermarché ? « Heureusement que t’avais pas des œufs dans la main hein… » Stupide Newt réellement stupide. Déjà que les interactions sociales ne sont pas son fort, voilà qu’il essaye de faire la conversation. Il sait pourtant bien qu’il ne devrait même plus essayer d’aligner trois mots.


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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyLun 4 Déc - 18:19

Paige Jefferson && Newton Williams
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Les pensées défilaient à la vitesse de la lumière dans l'esprit de Paige. Pourquoi ? Oh tout simplement parce qu'elle était en train de faire la sélection des choses les moins stupides à répondre à Newton mais, vu son état, c'était déjà mort d'avance. Avant, la jeune fille savait quoi lui répondre mais tout simplement parce qu'ils ne faisaient que de se disputer tous les deux. Du jour au lendemain, ils se souriaient sans avoir une fichue raison en tête et cela énervait plus que tout la belle brune.

Sur son iPod, allongée sur son lit quand elle était dans sa chambre, Paige ne faisait qu'écouter 'If You Only Knew' de la série 'The Lodge'. Pourquoi une nouvelle fois ? Tout simplement parce qu'elle se retrouvait comme une débile mentale à ne pas savoir quoi lui dire à chaque fois qu'elle le croisait. Elle lui adressait un de ces sourires souvent.... il devait se demander ce qu'elle avait dans la tête et elle avait envie de lui crier qu'elle n'arrivait plus à penser quand ils étaient ensemble. C'était des choses qu'elle n'avait jamais expérimenté auparavant et elle était tellement perdue qu'elle ne savait plus quoi faire.

"Oui ça va et toi ? Tu m'as l'air en pleine forme..."

Si Paige l'avait pu, elle se serait donnée une gifle monumentale qui aurait rendu sa joue rouge comme si on venait de la brûler au premier degré. Newt avait l'air de tout, sauf en pleine forme. En plus il était mal rasé et le connaissant si bien, sauf si elle le connaissait plus, ça ne voulait pas vraiment dire qu'il était bien. Elle avait appris par sa mère ce qui était arrivé à lui et à sa dernière petite amie et elle allait mal pour lui. Ennemi ou pas, Paige ne souhaitait cela à personne. D'ailleurs comment est-ce que sa mère l'avait-elle su ? Elle n'en avait strictement aucune idée.

"Oui, heureusement... heureusement pour toi aussi."

Elle disait sérieusement n'importe quoi et elle savait que Newton s'en rendait sûrement compte. Comment pouvait-elle être aussi pitoyable ? Paige voulait crier à Newt de l'aider à arranger cela mais cela était tout bonnement impossible. Elle se noyait dans son ridicule parce qu'elle n'avait jamais été capable d'être amie avec le jeune homme. Plusieurs personnes leur avaient souvent demandé de faire des efforts et s'ils les avaient écouté, Paige était sûre qu'ils ne se seraient jamais retrouvés dans cette situation à ne rien savoir se dire.

"C'est sympa de te retrouver ici. Tu fais souvent des courses seul ?"

Personne ne pouvait faire pire qu'elle, c'était sûr. Mais Paige voulait tellement sociabiliser avec Newton que rien ni personne ne l'empêcherait de dire n'importe quoi. C'était fou ce qu'on pouvait faire quand on était déterminé à faire quelque chose. On n'avait pas peur du ridicule, pas Paige en tout cas. Elle entendait même un petit garçon demander à sa mère si elle n'était pas tombée sur la tête. Bon, c'était faux d'accord mais la belle brune s'imaginait tout pour se dire qu'elle était très bête. La preuve, elle n'avait même pas encore commencé ses révisions de partiels.... elle pourrait demander de l'aide à Newt d'ailleurs pour la faire réciter. Tais-toi fichue tête ! Non !

Paige était officiellement folle...
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMar 5 Déc - 18:10

Quand on parle du loup
Newt & Paige
Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.

 
Il est maladroit dans ses gestes, dans ses mots et Newton se retrouve toujours dans cette situation inconfortable quand il s’agit d’entamer la conversation. Il sent un certain malaise chez Paige aussi, c’est différent de ce que lui peut ressentir mais il ne saurait pas vraiment mettre un mot dessus. Elle lui demande comment il va, affirmant qu’il semble en pleine forme. Il a un rictus. Ce n’est ce qu’il aurait dit mais il n’a pas envie de la contrarier pour une fois. Peut-être qu’il semblait vraiment en forme, peut-être que Murphy abuse toujours concernant sa gueule de déterrée et qu’il avait fini par croire sa cadette. Faut-il qu’il fasse d’avantage confiance à Paige pour le coup ? À défaut de répondre, il préfère passer par l’humour en se rassurant concernant le fait qu’elle n’avait rien dans les mains, sans quoi ils auraient fini avec du jaune d’œuf sur les vêtements. IL faut détourner la conversation, détourner l’attention. Il aurait pu s’arrêter là, continuer son chemin, repenser à cette étrange collision une fois de retour dans sa chambre. Mais Paige l’en empêche involontairement en le questionnant à son tour, lui demandant s’il fait souvent les courses seules. « Ah… heu non, disons que j’ai plus rien dans le frigo et que personne n’est chez moi ce soir alors… » il est contraint de se nourrir, remplir son frigo s’il ne veut pas se faire remonter les bretelles. 23 ans et toujours fliqué par papa et maman, elle est bien loin la jolie indépendance qu’on vous clame une fois les études terminées. Il n’a pas vraiment envie de lui dire. Newt, ce n’est pas le garçon qui raconte sa vie et ses états d’âme
.
« Et toi ? un frigo vide aussi pour seule compagnie ? » Est-ce que ça l’intéresse vraiment ? Il ne sait pas bien, c’est peut-être par pure politesse, une convention un stupide qui veut ça ou peut-être un vrai intérêt. Newton ne sait pas, il y a beaucoup trop de choses qui se sont chamboulées dans son esprit ces derniers mois. Puis il réfléchit, des fois ça lui arrive réellement d’utiliser son cerveau autrement que pour écrire. « T’es encore à la fac toi, non ? » C’est juste que ça revient dans sa tête comme ça. Newt et Paige, ça a toujours été cette haine non cordiale, rivalité de gosses sans queue ni tête mais Paige, pour pouvoir lui tenir tête, ne pouvait pas être une fille stupide, alors la fac, ça coule de source pour lui. « Je veux dire, décembre, l’hiver, les partiels, les révisions… »



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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMar 5 Déc - 18:52

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Une sorte de bonheur se formait dans le coeur de Paige, ou plutôt dans tout son corps, parce qu'une toute petite conversation était en train de prendre forme entre Newton et elle. Bizarrement, elle se demandait pourquoi ils n'y étaient jamais arrivés auparavant. La jeune fille repensait à la chanson 'If you only knew' et cela représentait tellement bien ce qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle voyait le jeune homme, oui une nouvelle fois parce qu'elle se trouvait trop débile pour lui faire la conversation. Elle s'était toujours trouvée juste intelligente pour se disputer avec lui.

C'était des choses bêtes comme cela qui faisaient qu'ils s'étaient retrouvés pendant tellement longtemps les pires ennemis jurés en ce bas monde si on peut dire. Ils n'étaient pas assez mûrs jusqu'à présent pour se parler normalement et pour se dire qu'ils pourraient peut-être enterrer la hache de guerre. Mais ils y avaient quelque chose de plus qui rendait Paige si nerveuse en présence de Newt. C'était sûrement qu'ils avaient été ennemis pendant si longtemps que c'était difficile de se parler comme s'il ne s'était jamais rien passé entre eux... et dire cette phrase faisait comme si ils sortaient d'une relation amoureuse après une dispute et qu'ils s'aimaient encore. C'était bizarre. Les choses étaient bizarres entre eux et Newton ne pouvait pas le nier.

"Tu es tout seul chez toi ce soir ? Tu veux dîner avec moi ce soir ? Je suis toute seule aus...."

C'était vrai qu'elle était toute seule chez elle ce soir parce que sa mère avait un rendez-vous galant mais là, que lui prenait-il pour l'inviter à dîner avec elle ? C'était d'accord pour enterrer la hache de guerre mais il ne voudrait sûrement pas manger avec elle ce soir-là. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'était trop évident et le pire était que Paige voulait réellement manger avec lui ce soir-là et qu'elle avait fait la bêtise de formuler son désir en question. D'ailleurs elle ne savait même pas pourquoi elle voulait à tout prix manger avec lui, sûrement pour faire plus ample connaissance.

"Ou...oublie. Tu ne veux pas, bien sûr, et.... je ne sais même pas pourquoi je t'ai demandé ça.... enfin si je le sais et.... et puis comme tu me l'as souvent répété il faut que j'apprenne à me taire."

La belle brune était toute rouge d'avoir été aussi sociable, surtout avec son ancien ennemi juré. Elle ne savait pas ce qui n'allait pas bien avec elle ou bien dans sa vie. Paige voulait tellement être amie avec lui qu'elle lui proposait des choses incensées dont il n'avait sûrement pas envie. Bon d'accord, elle n'en savait rien du tout mais la jeune fille en était sûre, c'était tout. La chose qui était aussi sûre était que Newton pouvait lire dans son regard qu'elle le voulait ce repas avec lui mais comme elle était sûre qu'elle ne le voulait pas, elle avait préféré se taire pour le coup.

"Donc oui j'ai pour seule compagnie un frigo vide ce soir....enfin plus pour longtemps puisque ma mère fait les courses pour moi en ce moment....on va dire que je lui ai fauché compagnie."

La belle brune rigola nerveusement à la suite de ce qu'elle venait de dire. Elle était encore rouge puisqu'elle avait demandé à Newton de dîner avec elle et elle n'en revenait pas de cette bêtise d'avoir pensé qu'il accepterait. Bon d'accord, elle n'en savait rien et alors ? Elle pouvait tout de même prendre ses cauchemars pour des réalités tout de même !

"Sinon oui je suis en fac de droit. J'espère devenir avocate plus tard et.... merci de me rappeler que je n'ai pas encore commencé mes révisions... pas vraiment digne d'une future avocate, je le sais mais bon..."
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMer 6 Déc - 14:30

Quand on parle du loup
Newt & Paige
Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.

 
Newton est là, planté devant elle, comme si de rien était, comme si toutes ces années n’avaient jamais été. Il ne comprend pas trop, ils ont grandi, ils ont sûrement changé, mais la conversation est bancale. Il le sait, ils n’ont jamais su communiquer, ce n’est pas faute d’avoir essayé, ce fut pendant toute leur scolarité le cheval de bataille de leurs professeurs. Voilà qu’une bousculade avait suffit pour créer un contact. Il y a quatre ans, il lui aurait hurlé dessus pour avoir osé le toucher, il lui aurait jeté la faute sans savoir si elle allait bien. Voilà donc qu’ils parlent, comme deux adultes presque normaux, sans passé, sans haine quelconque, sans incident. Il est étonné quand Paige affirme qu’elle est seule et qu’il pourrait venir chez elle pour manger. Il s’est raidi, ce n’est pas qu’il ne veut pas. Il n’a pas vraiment l’habitude de sortir, sa seule compagnie est sa sœur, ce n’est pas toujours volontaire. Disons qu’il n’a jamais été friand des interactions sociales. Paige, il est sensé la détester mais depuis peu sa haine semble s’être doucie à son égard. Drôle de sensation. En tout cas, elle revient sur sa proposition, ne lui laissant pas le temps de répondre. Quelle bavarde, les mots s’enchainent, Newt en a presque mal à la tête tellement elle va vite. C’est vrai, il lui a souvent reproché de trop parler, surtout pour ne rien dire. Machinalement, il se frotte le visage. Des études de droit, des partiels qu’elle n’a toujours pas révisé. Il est content d’avoir laissé les études derrière lui, il voit suffisamment Murphy et ses bouquins. Newton c’est cet électron libre qui n’a jamais aimé répondre à la norme. Sa tête va trop vite pour ça. « Avocate hein… On dit que c’est pas facile. » C’est souvent de longues études et avant que ça paye, il faut se faire une petite place. Newton n’aurait pas pu se lancer dans un tel projet, ça aurait chamboulé ses idéaux, défendre l’indéfendable, ça n’est pas lui.

« Je suis pas contre de ne pas manger seul. Mais chez moi, si tu veux. » Ce n’est pas vraiment un rendez-vous, ni même une proposition, c’est un fait. C’est triste de manger seul, et s’il sort, il voit déjà le regard suspect de sa sœur, de ses parents si jamais il n’y a pas de déchets alimentaires chez eux. Ça lui permet de rester dans un environnement qu’il maîtrise. Il a besoin de tout maîtriser. « Tu peux venir avec tes bouquins de droit, ça me dérange pas. » Il s’en fou, Newton, il sait pas communiquer, pas seulement avec Paige, mais aussi avec tout le monde. On ne comprend pas son esprit, son cerveau, il fuse trop vite pour la moyenne. « Je compte prendre des pizzas, je ne mangerais pas tout tout seul. »


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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMer 6 Déc - 20:01

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C'était vrai que c'était comme si rien ne s'était jamais passé entre eux. Le seul hic était qu'ils ne savaient pas quoi se dire et cela faisait réellement bizarre. Heureusement que tous les deux étaient dotés d'une bonne imagination sinon ils n'auraient vraiment rien eu à se dire et ça aurait fait bizarre deux jeunes gens qui se toisent de la tête au pied en plein supermarché. Et là franchement ils seraient toisés de la tête au pied par les autres comme les débiles mentaux qu'ils sont en ce moment-même.

"Oui ce n'est pas facile de devenir avocate mais en même temps rien ne l'est tout comme... faire la conversation même si on est avec un ami de longue date..."

Ou si ils étaient ensemble. D'ailleurs ils étaient ensemble, pas ensemble genre ils sortaient ensemble mais ensemble... oh et puis on s'en fiche ! Oui, là c'était Paige qui venait tout juste d'engueuler la voix qui était dans son cerveau et qui l'énervait au plus haut point. La belle brune voulait tellement savoir pourquoi être avec Newton la rendait tellement nerveuse. Ca devrait être interdit tellement ce sentiment était fort au plus profond d'elle-même.

De toute façon Paige était complètement folle et elle le savait parfaitement bien mais là.... aller chez Newt allait la rendre totalement tarée. Elle serait encore plus nerveuse que d'habitude et surtout.... quand ils étaient petits, Newton s'était moqué d'elle parce qu'il invitait toute la classe pour son anniversaire, sauf elle bien sûr, en lui affirmant bel et bien qu'elle n'irait jamais chez lui. Pourtant, il venait de le faire. Il venait de l'inviter chez lui pour qu'ils puissent dîner ensemble. Cela rendait tellement Paige heureuse et cela se voyait parfaitement bien à son grand sourire. Le jeune homme acceptait qu'ils mangent ensemble et elle pourrait donc approfondir leur relation ensemble. C'était comme si.... comme s'il était revenu sur sa décision quand ils étaient enfants et qu'elle était invitée chez lui pour son anniversaire.

"Oui bien sûr chez toi. De toute façon c'est le bazar chez moi et tu n'aimerais pas voir ça..."

Surtout qu'elle avait encore ses affaires sales et propres qui étaient éparpillées dans sa chambre et elle rougirait alors de honte si Newton venait à tomber sur ses sous-vêtements. D'accord, ce n'était pas comme si ils sortaient ensemble mais la belle brune se sentirait tout de même assez gênée. Donc, il faudrait alors qu'elle prévienne sa mère qu'elle ne dînait pas à la maison ce soir-là, voulant dire qu'il n'y avait pas besoin de lui acheter quelque chose à manger.

" Mais si je viens avec eux, cela voudrait dire que tu me fasses réciter et.... je ne crois pas que tu aimerais te replonger dans des bouquins de cours."

Comment savait-elle que Newton avait arrêté less études ? Tout simplement parce que la petite soeur de ce dernier était la petite soeur de coeur de notre chère Paige et Newt le savait, chose qu'il n'appréciait pas du tout auparavant mais maintenant ? La jeune fille ne savait pas du tout depuis leur premier sourire à la piscine si le jeune homme pensait la même chose que dans le passé. Elle n'allait pas lui poser cette fichue question maintenant tout simplement parce que.... elle n'avait aucune raison pour cela. Et voilà.

"Ca me va très bien des pizzas..."

Paige fut ainsi interrompue par la sonnerie de son portable.

"Oui maman ?.... Je suis avec quelqu'un.... oui c'est Newt et alors ? Et au fait, je dîne chez lui ce s.... non. Non. On ne te fera pas des fichus petits enfants !!"

Paige raccrocha au nez de sa mère, assez énervée.

"Rassure-moi. Dis-moi que tes parents ne sont pas comme ma mère qui nous a toujours voulu ensemble alors que ça n'arrivera jamais."

Ah si elle avait su le futur....
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyMer 6 Déc - 22:59

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Il n’était qu’un gosse. Le jour où il avait invité la classe entière pour son anniversaire. Il s’en souvient encore parfaitement, cette époque révolue où il tolérait encore le monde et les cris d’enfant, où le simple fait de souffler des bougies devant ce petit panel de gens le rendait vivant. Puis les interactions humaines se sont faites plus rares. Newton, comme l’enfant cruel qu’il était, avait juré de ne pas inviter Paige chez lui. Voilà qu’il revenait sur cette décision de manière un peu précipité. Sans réfléchir, il recherche un peu de contact, stupide gamin qu’il est encore. La solitude l’effraie, il devient aigri à rester seul cloitrer. Ca doit changer, il est trop jeune pour se laisser aller à la dépression. Sans trop de surprise, Paige accepte, sans doute pour pouvoir lui remettre en plein face la promesse qu’il lui avait faite il y a plus de dix ans maintenant. Paige affirme que c’est mieux ainsi, ce rendez-vous chez lui parce que son domicile est en désordre et qu’il ne devrait pas aimer voir ça. Newt, ça le fait doucement rire parce qu’il n’est pas vraiment ordonné, son cerveau est en pagaille alors organiser son chez lui, c’est une épreuve impossible. Il ne compte plus le nombre de brouillons qui trainent, les post it, les dessins qui ornent sa chambre comme poster et puis tous les livres qu’ils possèdent, l’immense bibliothèque chaotique, des livres anciens, des récents, les pages abimées qui s’envolent parc qu’il les a lu des bonnes centaines de fois. En parlant de livres, il aime comment Paige parle d’eux comme s’ils s’agissaient de vieux amis, expliquant qu’il devra la faire réciter s’ils viennent l’accompagner, peut-être n’a-t-il pas envie de ça, peut-être qu’il est bien trop loin du système éducatif. Alors, il lui répond simplement. « Lire des livres, c’est toujours bon à prendre. » Il a compris en un instant ceux de médecine de Murphy, il baigne dans les écrits scientifiques et notes de recherche de ses parents. Le droit ne lui fera pas peur.

Paige décroche son téléphone et Newton écoute d’une oreille distraite leur conversation. Ça tilte quand il entend son surnom, incapable de déchiffrer la voix qui provient du téléphone, il sent une certaine excitation quand même. Un peu comme s’il s’agissait d’un évènement hors normes, comme si son domicile avait quelque chose de sacré. Newt n’a jamais compris ce côté mystérieux qu’on lui attribue sans mal, il n’est pas mystérieux, il n’aime pas les gens, c’est différent. Paige demande alors indirectement quelques informations sur la perception de ses parents sur leur relation de toujours. De toute évidence, la mère de Paige semble approuver une idylle entre les deux protagonistes. Lui, il hausse les épaules. « Je sais pas, demande à Murphy. » Un peu plus froid que précédemment parler romance n’est pas son genre. Il a encore le visage de Katherine qui le hante. C’est indéniable, il l’a aimé. Ça l’a brisé. Il s’est persuadé ne plus avoir le temps d’aimer, en réalité c’est surtout une question de courage. Ça le terrorise plus que tout de s’ouvrir une seconde fois. « Tu préfères quoi comme pizzas ? » Il demande pour dévier la conversation, puis c’est important autant ne pas prendre quelque chose qu’elle n’aime pas. « Je suis venu à pieds, du coup si tu veux tu peux passer chez toi récupérer tes livres et je t’attends chez moi pour commander. » Sans doute la meilleure option qu’il s’offre à lui, à eux.



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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyJeu 7 Déc - 17:28

Paige Jefferson && Newton Williams
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Paige n'allait pas répéter encore et encore à Newton qu'il n'avait tenu sa promesse de ne jamais la faire aller chez lui. Ca aurait été son genre si elle avait été encore une petite fille mais maintenant, elle avait bien plus sa tête dans le fait de ne jamais, oh grand jamais, tomber amoureuse du jeune homme parce que cela rendrait trop heureuse sa mère. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette dernière lui répète depuis sa plus tendre enfance qu'elle terminerait avec Newt quand elle serait grande.

Donc, cela énervait particulièrement la jeune fille et elle était déterminée à tomber amoureuse d'un garçon autre que Newton. Elle s'entêtait à faire cela et elle avait même affirmé à Murphy qu'elle ne tomberait jamais amoureuse du grand frère de ce dernier alors que la jeune fille ne lui avait rien dit à ce propos. Mais malheureusement pour Paige, le destin s'entêtait à la faire terminer avec Newt puisqu'elle ne faisait que de le croiser presque où qu'elle aille et elle avait écrit dans son journal qu'elle irait contre son destin et qu'elle n'aimerait jamais le jeune homme.

La jeune fille ne faisait presque que cela de toute ses journées, de se répéter cette phrase sans cesse et cette dernière pensait qu'elle le ferait jusqu'à sa propre mort ou jusqu'à la mort de ce dernier. C'était morbide en un sens mais c'était comme cela dans la tête de Paige qui préférait être amie avec Newton plutôt que de tomber amoureuse de lui et qu'il n'y ait aucun retour possible. En tout cas elle ferait tout pour que cela n'arrive jamais comme elle se le disait tandis qu'elle se disait que les yeux noisettes du jeune homme étaient magnifiques et qu'on pouvait très facilement se perdre à l'intérieur, sans point de retour possible.

"D'accord alors je les prendrai. De toute façon je ne pense pas que maman me laisse partir sans avant qu'elle ne puisse elle-même partir."

C'était donc lui qui avait décidé de l'aider à réviser alors qu'il n'aille pas se plaindre après que faire du droit était ennuyant à mourir alors qu'elle trouvait cela très intéressant. Et finalement la conversation allait plutôt bien étant donné qu'ils y mettaient chacun du leur. Leurs anciens professeurs seraient très fiers d'eux et diraient même qu'ils faisaient un bon duo. Oui, juste un bon duo de bons amis. Ils ne fallaient surtout pas qu'ils deviennent plus sinon ce serait la panique totale dans la vie sentimentale de Paige.

"Sûrement pas. De toute façon on s'en fiche. Ma mère m'énerve juste avec ça depuis qu'on se connaît."

Une lueur triste passa à la vitesse de l'éclair dans son regard. Elle avait l'impression d'être forcée à tomber amoureuse de quelqu'un qui ne l'aimerait sûrement jamais. Ses relations avec Newton pouvaient être si explosives et intenses qu'on les avait tout le temps mis ensemble. Mais elle allait prouver au monde entier qu'ils avaient tort de mettre tous leurs espoirs en eux. Mais bon, sa période triste ne dura que quelques secondes puisqu'elle regarda Newt presque directement avec un regard radieux.

"J'aime toutes les pizzas donc tu commanderas ce que tu as l'habitude de manger... sinon, je vais y aller, tu sais récupérer mes affaires et réviser un peu aussi, histoire que je sache quelque chose quand tu m'interrogeras."

Un rire cristallin se détacha de ses lèvres et elle le laissa seul. Puis, environ une heure et demi – deux heures plus tard, vers 20h comme c'était prévu, Paige arriva devant chez Newt et sonna chez lui, contente de passer la soirée avec lui.
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Newton Williams
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyVen 8 Déc - 17:20

Quand on parle du loup
Newt & Paige
Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.

 
Paige accepte de venir réviser et dévorer des pizzas chez lui. Il n’a pas eu besoin de lutter et de toute manière, il n’aurait jamais imposé sa volonté à qui que ce soit. Newton a ce rapport particulier au gens, parfois trop lunaire sans doute, il n’a jamais eu ce besoin de se sentir entourer par un groupe d’amis. Il n’a jamais cherché à assouvir une quelconque popularité en rabaissant les gens. On peut même dire que Paige fut durant de nombreuses années, sa seule et unique ennemie. Il ne déteste pas sans raison, il y a cette pipelette qu’elle est, ce côté trop exubérant qu’il n’est pas. Newt et Paige c’est un peu comme si le soleil croisé la lune, ça n’a pas de sens. Ça ne colle pas, ça n’a rien d’évident et pourtant… Il cherche malgré lui à la connaître un peu plus, sans le vouloir vraiment, il s’est dit que peut-être si Murphy pouvait s’entendre avec Paige, alors, elle a sans doute quelque chose d’intéressant à proposer. Le genre de chose qu’il n’a pas pu le déceler d’avant.

Ils ont convenu d’une heure pour se retrouver chez les Williams, le domicile parental qu’il se refuse cordialement de quitter sans peine de ne pas se sentir capable de pouvoir s’assumer. Il a rangé, étonnement. Il ne range que rarement Newton, c’est une perte de temps non nécessaire à ses yeux. Il a besoin de fouillis pour travailler, voir tous ses livres en désordre, des notes qui couvrent sa chambre et son bureau, il a besoin de ça pour se sentir bien, pour se sentir à l’aise et pour voir tout ce qu’il ne peut pas voir quand c’est rangé. Pourtant, quand il reçoit il sait faire un effort, ranger un peu sa chambre et les pièces de vie communes. Ils sont tous un peu pareil chez eux, des notes scientifiques des ses parents, Murphy laissant trainer ses notes de cours et schéma sur le corps humain, puis les dessins de Newton qu’il laisse sur le frigo. Il essaye de tout ranger, tout cacher parce qu’il n’a pas envie de laisser ce coin d’intimité ouvert ce soir. Il ne s’ouvre pas facilement, c’est dur de lui tirer les mots de la bouche. C’est pour ça qu’il écrit, qu’il dessine, c’est plus facile. Mais là, il n’a pas envie que ça saute aux yeux, ce mal-être qu’il vit quotidiennement.

Vingt heures arrive beaucoup plutôt qu’il ne semble. Newton a encore un tas de chose à faire, à organiser quand il entend son invitée derrière la grande porte d’entrée. Une tonne de chose dans les mains comme à son habitude, il froisse sans le vouloir les feuilles qu’il a dans sa main gauche en se dirigeant vers ladite porte. « Pile à l’heure à ce que je vois ! » Il aime la ponctualité. Ouvrant d’avantage la porte, c’est d’un signe de tête qu’il l’invite à entrer. « Prête pour réviser ? » Il est sérieux, c’est important les études, même s’il a tout arrêté, il respecte le système scolaire et les études, si Paige et là ce soir, c’est aussi pour bosser et ça Newton ne l’oubliera pas. « Tu veux peut-être visiter avant ? »


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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyVen 8 Déc - 18:02

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Paige était plus que tout stressée parce qu'elle allait passer la soirée avec Newton. Cela lui faisait bizarre et cette date était à marquer au fer rouge dans l'histoire de sa vie. Cela l'énervait de stresser autant pour un rien mais elle savait qu'il fallait qu'elle le fasse si elle voulait avancer dans sa relation avec le jeune homme. Il fallait absolument le faire si elle ne voulait pas le regretter toute sa vie.

La jeune fille sentait son coeur battre la chamade, sûrement à cause du stress donc ça allait, ce n'était pas parce qu'elle était tombée amoureuse de Newt. C'était énervant que cette chose revienne sans cesse dans sa tête, peut-être parce que cela ne semblait pas du tout logique à la jeune fille. Donc il fallait juste que Paige arrête d'y penser pour la soirée et si la chance était de son côté, elle arriverait à le faire.

C'était complètement fou cette histoire en y repensant. Newton acceptait de mieux la connaître, sûrement à cause de Murphy et Paige l'en remerciait du fond du coeur, mais aussi elle voulait le connaître parce qu'elle voulait devenir son amie. Mais si ça se trouve, ils allaient rester toute leur vie de bonnes connaissances et ils ne seraient malheureusement jamais plus, le 'plus' voulant parler d'amitié bien sûr et jamais plus.

Comme à son habitude, Paige n'était pas maquillée et elle se souvenait que Newt lui avait dit que ce n'était pas en ne mettant pas de maquillage qu'elle allait se trouver un petit ami puisque apparemment elle ressemblait à une vieille sorcière sans. Paige se souvenait de ce jour particulièrement bien et elle s'était encore plus promis qu'elle ne tomberait pas amoureuse d'un garçon comme lui qui ne fait que la critiquer. C'est d'ailleurs ce que sa mère a du mal à comprendre et c'était assez énervant une nouvelle fois parce que la belle brune aimerait bien que sa mère la comprenne pour une fois en ce qui concerne Newton.

"Oui, toujours à l'heure ou en avance !"

La jeune fille adressa un grand sourire au jeune homme. Elle se sentait mieux que dans le supermarché, surtout que sa mère aurait pu tomber sur eux. Qui sait si elle ne les aurait pas poussé à s'embrasser ? Bon non quand même pas mais on ne pouvait jamais savoir malheureusement avec le caractère extrèmement extraverti de sa mère dont elle avait juste un peu hérité, contrairement à ce que pouvaient penser les autres personnes.

"Prête pour réviser ? Pas vraiment mais il faut bien travailler pour avoir ses partiels, non ?"

C'était cela qu'elle détestait avec les études: il fallait travailler et elle ne voulait pas du tout travailler en ce jour. Mais bon, ça allait être sympa puisqu'elle serait avec Newt et elle comptait bien en profiter parce qu'il ne voudrait sûrement plus la revoir après ce soir-là tellement il la détesterait. Pourquoi ? C'était tout simplement une chose que Paige s'imaginait bien qu'elle ferait tout pour que cela ne soit pas le cas.

"Et oui, je veux bien visiter s'il te plaît."

Et surtout apprendre à mieux le connaître.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyVen 8 Déc - 18:59

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Newt & Paige
Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire.

 
C’est le paradoxe de la vie, qui l’eut cru, accueillir Paige chez lui après tant d’années à se détester de manière peu cordiale. Parfois, Newton se dit qu’il s’agit de la faute de Murphy et son paradoxe. Celui qui entoure le prénom de sa cadette. Quoi qu’il en soit. Il n’y a aucune animosité ce soir, quand il l’invite à entrer dans sa maison, c’est un peu comme s’il enterrait la hache de guerre, comme si ce soir, il s’agissait d’un nouveau départ pour eux deux. Directement, il la met dans le bain, précisant qu’elle est ici présente pour réviser, mais avant tout il se propose aussi de la faire visiter. Newton, il n’est pas totalement fou, ni mal éduqué, il aurait pu l’être mais sa mère a toujours mis un point d’honneur à ce qu’il se comporte toujours bien en présence d’invités. Parfois ça l’exaspère, d’autres  fois, il se dit que ce n’est pas plus mal qu’il sache un minimum se comporter en société. « Bon bah c’est parti pour la visite alors. Tu peux poser ton sac là si tu veux.[/color] » C’est quoi, il n’allait pas la laisser galérer avec son sac et ses bouquins tous le long. Il n’habite pas un château mais quand même, il se doute que ça ne doit pas être des plus agréables de visiter avec des bouquins de droit sur le dos. Il la laisse donc faire avant de se poser lui-même les croquis qu’il tient dans ses mains sur le petit meuble de l’entrée. Sa résolution de tenir une maison organisée se sera rapidement envolée. « Alors bah… c’est l’entrée. Il y a rien de fou, des clefs un peu partout, il manque celle du labo parce que mes parents les ont toujours sur eux. » Il emboite le pas à Paige pour faire la suite. « À gauche tu as la cuisine, mais elle ne sert pas à grand-chose. » Manque de temps pour cuisiner, elle sert à entasser les boites de repas et autre chose comestible. « À droite, la salle à manger, salon, espace de travail et pièces en tout genre. » Un salon qui sert à tout, sauf uniquement de salon. Il continue en montant les escaliers, il ne compte pas ouvrir chaque porte, mais on sait jamais c’est toujours intéressant de savoir où se trouve sa chambre ou celle de Murphy. « Je suis la porte de gauche, Murphy est juste en face et mes parents au bout du couloir. Là t’as la salle de bain et… un espace de travail. » Voilà, il a fait le tour et ils retournent au salon. Si elle veut, Paige peut bien regarder un peu partout. Les yeux de Newton glissent sur le mur caché par la bibliothèque immense. « Tu veux réviser d’abord, manger avant ou les deux à la fois ? » Réviser en mangeant, le grand classique.


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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup || PV Newton   Quand on parle du loup || PV Newton EmptyVen 8 Déc - 19:40

Paige Jefferson && Newton Williams
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Paige n'aurait jamais cru une nouvelle fois qu'elle entrerait un jour chez Newton. Bien sûr qu'elle n'y était jamais entrée parce qu'elle ne voulait pas y croiser son pire ennemi de toujours. Mais maintenant qu'elle y était, c'était comme si il ne s'était jamais rien passé entre eux, comme si ils ne s'étaient jamais détesté. C'était assez plaisant, comme si tout allait bien et effectivement, c'était le cas sauf si bien sûr, ça soûlait bien sûr Newt de l'accueillir finalement et qu'il ne savait pas comment la mettre dehors tout en restant poli.

Mais Paige connaissait Newton tout de même. Elle savait que s'il avait voulu qu'elle parte, il l'aurait fait sans être poli, comme ils l'avaient été l'un envers l'autre pendant tant d'années. On dit toujours qu'il faut toujours mieux connaître ses ennemis que ses propres ennemis et c'était le cas pour la jeune fille. Elle connaissait vraiment bien Newt et les croquis qu'elle avait vu dans la main de ce dernier le prouvait.

C'était officiel. Paige ne détestait plus Newt et elle s'était même mise à l'apprécier un peu ce qui était une chose complètement folle. Il la faisait rire. Il la faisait sourire et il la rendait plus que tout nerveuse. Bon d'accord, la dernière chose n'était pas vraiment une bonne mais étant donné que personne n'était parfait, c'était une bonne chose et en même temps une mauvaise qu'elle soit nerveuse. Elle se sentait bien avec ce sentiment dans son ventre pour le moment et elle pouvait donc le supporter. La belle brune chercherait son origine plus tard.... oh ça oui bien plus tard.

La maison de Newton était plus grande que l'appartement qu'elle habitait avec sa mère. Mais cela, c'était tout à fait normal étant donné que sa mère l'avait élevé toute seule et.... Newt avait eu la chance d'avoir une famille aimante. Ce n'était pas que sa mère ne l'aimait pas mais elle aurait tellement voulu avoir un père et être grande soeur ou bien petite soeur. Elle se demandait si Newt se rendait compte de la chance qu'il avait. Elle ne voulait pas lui poser la question en tout cas. Ce qui était sûr était qu'elle voudrait une famille unie autour de son futur ou de ses futurs enfants.

La jeune fille avait toujours souffert du fait que son père n'avait pas voulu d'elle et qu'il avait donc quitté sa mère en cours de grossesse. Paige n'avait toujours pas digéré ce fait et cela lui avait toujours fait assez mal. D'ailleurs, elle s'était même mise à pleurer un jour en primaire quand elle avait vu le père de Newt le chercher à la fin de l'école. Elle, c'était tout le temps sa mère et lui, il avait eu la chance d'avoir son père.

"J'aime bien chez toi. Ce n'est pas un endroit exceptionnel mais j'adore franchement."

Elle lui adressa un autre sourire, la faisant sûrement passer pour une folle mais elle ne pouvait pas s'empêcher de sourire en sa présence. Newt avait cette aura qui la rendait heureuse d'être en sa présence alors que auparavant, elle aurait commencé à piquer si elle avait su qu'elle passerait du temps avec le jeune homme.

C'était bizarre comment on pouvait changer de caractère autour d'une seule personne. Paige ne l'avait jamais cru possible mais c'était pourtant vrai ce qui était en train de leur arriver. Si ça se trouve, il est écrit dans le livre de leur vie qu'ils s'entendraient bien un jour et c'était arrivé.

"On va faire le classique manger tout en révisant ou réviser tout en mangeant..."

Paige ne savait pas si elle devait détester Newt de la rendre si nerveuse. Elle ressentait des frissons partout dans son corps et elle était sûre d'être la seule à les ressentir parce que le jeune homme avait l'air d'être très bien, sans problème de nervosité en tout cas. Elle sentait une sorte de chaleur la parcourir et elle avait très chaud tout d'un coup.

"Tu n'as pas chaud ? Ou je suis la seule à avoir trop chaud ?"

Et pourtant elle n'était pas très chaudement vêtue.
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